La coccinelle appartient à la catégorie des insectes auxiliaires. Se nourrissant de pucerons et de cochenilles, elle est une bonne amie des jardiniers.
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Un insecte carnivore
La coccinelle est un insecte carnivore qui se délecte de pucerons et de cochenilles. A défaut, elle jette son dévolu sur les thrips, les psylles, les aleurodes et de nombreuses larves (de mouches, de guêpes, de papillons…). Elle peut aussi se nourrir de nectar et de pollen mais cette alimentation ralentit fortement sa croissance et inhibe les pontes. Certaines espèces se nourrissent de végétaux, d’autres de champignons.
20 à 100 pucerons par jour
Les coccinelles ont le même régime alimentaire aux stades adulte et larvaire, ce qui est plutôt rare chez les insectes. L’appétit des coccinelles dépend des espèces en présence et de leur stade de développement. Les larves peuvent ainsi consommer entre 80 et 260 pucerons au cours de leur mois d’existence. Quant aux adultes, leur appétit varie entre 20 et 100 pucerons par jour durant leur deux mois d’activité.
Des pucerons nuisibles…
La multiplicité des espèces des pucerons est telle que peu de plantes, fleurs, arbres ou légumes échappent à leurs piqûres : pêcher, pommier, prunier, cerisier, oranger, groseillier, fraisier, framboisier, rosier, artichaut, carotte, fève, pois, salade, chou, tomate etc. En se nourrissant de la sève, les pucerons affaiblissent et déforment les plantes. Ils peuvent aussi leur inoculer des maladies à virus, elles-mêmes très néfastes. Enfin, le miellat qu’ils rejettent attire les fourmis et favorise l’apparition de fumagines, des champignons qui déprécient les fruits et les plantes.
20 à 40 cochenilles par jour
Moins réputées car moins néfastes que les pucerons, les cochenilles sont également appréciées de certaines coccinelles. Comme les pucerons, les cochenilles sont des insectes piqueurs-suceurs. Elles sont présentes sur les agrumes, les oliviers, les pêchers, les pommiers, les poiriers, les cassissiers, les groseilliers etc. et de multiples plantes ornementales. Les coccinelles se nourrissent des œufs, avant de sacrifier l’adulte, à raison de 20 à 40 individus par jour.
Une synchronisation étonnante
Qu’elle soit gourmande de pucerons ou de cochenilles, la coccinelle doit impérativement caler ses cycles de développement sur ceux de ses proies, à la fois dans le temps et dans l’espace. Les colonies de pucerons ont des durées de vie limitées tandis que les oeufs de cochenilles se transforment rapidement en larves mobiles.
Fait étonnant, les coccinelles sont douées d’un déterminisme génétique qui leur permet globalement d’être présentes là où il faut, au moment où il faut. La nature est souvent bien faite.
Les coccinelles broient les pucerons grâce à leurs mandibules très développées et résistantes.
