L’apiculteur est un professionnel dont l’activité consiste à élever des abeilles, en échange de quoi il tire un revenu de la vente des différents produits de la ruche. Ils ne sont que quelques milliers en France à vivre exclusivement de l’apiculture. Il est recensé environ 70000 amateurs ou semi-professionnels, qui sont beaucoup plus nombreux.
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L’apiculture est une activité très encadrée.
Chaque année, l’apiculteur doit déclarer son cheptel à la Direction des services vétérinaires. En échange de quoi est remis à l’apiculteur une plaque d’identification du rucher. Les ruches se voient par ailleurs délivrer un numéro qui doit figurer sur chacune d’elle. L’apiculteur doit souscrire des assurances spéciales, couvrant sa responsabilité civile et divers risques (vol, incendie… ).
Les agriculteurs
Les abeilles n’ont jamais été la source d’une quelconque nuisibilité pour les cultures. La découverte de leur fonction pollinisatrice est relativement récente. C’est un professeur d’histoire naturelle allemand qui l’a mise en évidence à la fin du XVIIIème siècle. Cette découverte majeure n’a pas totalement suffi à garantir la préservation des abeilles.
Au milieu du XXème siècle, les premiers insecticides de synthèse n’ont pas fait preuve de sélectivité entre les « bons » et les « mauvais » insectes. Aujourd’hui, l’état des connaissances, le professionnalisme des agriculteurs et l’usage très réglementé des insecticides sont des gages solides de respect des abeilles.
Les bons réflexes
Les piqûres ne sont pas l’apanage des abeilles. En proportion des populations d’abeilles, qui se comptent en millions, elles sont relativement peu fréquentes.
Qui plus est, les piqûres peuvent être souvent évitées, si l’on en reste immobile lorsqu’une abeille approche. En cas de piqûre, il faut retirer le dard en évitant de presser la poche à venin. Les abeilles sont excitées par l’odeur du venin et une première piqûre en attire d’autres. A force de piqûres, les apiculteurs sont immunisés.
